A livre ouvert

La pensée du jour : L'écriture est un passe temps dévoreur de temps...



Voilà déjà une année que j'ai entamé la rédaction d'un roman pour mon fils...Ciel que le temps passe vite. 35 pages plus loin je n'ai toujours pas terminé cet ouvrage que j'ai laissé mûrir dans un coin de ma tête de longs mois. Je l'ai repris voilà plusieurs jours et vous en livre quelques extraits, pris au hasard

Bonne lecture aux plus courageux... j'attends vos commentaires. Difficile sans fil conducteur peut-être de comprendre l'histoire. Un petit garçon, mon fils et son copain à travers un jeu vidéo entrent dans un monde inconnu. Ils devront sauver l'élu des mains des insurgés...combattre le dévoreur de temps, rencontrer la gardienne de l'eau et la tisseuse d'histoire. Aidés dans leur quête du Passeur de Brume , Angus- Pihère de Gwendalavir (hommage à mon ami écrivain décédé, Pierre Bottero) et de quelques autres.

CHAP 1

Debout au milieu de ma chambre, le souffle coupé, je n’ose pas ouvrir les yeux…Suis-je vraiment de retour cette fois ? Mon cœur, à l’intérieur de ma poitrine bat à tout rompre.

-  Ils ont bien failli m’attraper ce coup ci !

Sur mes tempes, perlent encore des gouttes de sueur ! Rapidement je vérifie qu'aucun insurgé ne m’a suivi jusqu’ici. Tout semble normal. L’ordinateur est allumé comme à chacun de mes retours. Sur l’écran brille un message : Ivra dri, yatinëri touriba la düi.
Je reconnais immédiatement la langue sacrée du Passeur de Brume.

AUTRE EXTRAIT :

Solël ne répond plus à son ami / Les deux amis communiquent sans se voir

- Han ! (silence puis )  Qui êtes-vous ? Vous…vous êtes flou, montrez-vous plus clairement s’il vous plaît. Est-ce vous qui étiez à la dernière fois ? Lorsque les cypohres m'ont attaqué ?

Là, en face de moi, la même forme volatile me faisait face. On aurait dit un fantôme évaporé, avec à la place des yeux, deux grands trous turquoise, sans iris ni pupille qui me regardaient fixement.

- Solël, Solël ??? Tu m’entends… ? Réponds. Mais pourquoi il ne me parle plus cet imbécile ? Solël ? Qu'est-ce qui se passe bon sang…pourquoi tu n’agites plus ta torche. Tu vas me répondre oui, tu me fiches la frousse.

Je fouillai nerveusement dans mon sac à la recherche d’une arme pour me défendre. La chose me frôla et se glissa derrière moi comme dans une caresse.

-  Ce ne sera pas nécessaire ! dit-elle brusquement.

Les mots avaient claqué à mon oreille comme un coup du sort ! La forme me contourna lentement, m’effleura les flans comme un requin rase sa proie pour la goûter.

-  Que voulez-vous ?

Un frisson d’effroi me traversa le corps de part en part. Sans la quitter des yeux, je cherchai désespérément n’importe quel objet à saisir dans le fond mon sac sans jamais rien y trouver. Mes mains commencèrent à trembler puis mon corps tout entier, comme si mon sang venait de me quitter par mes pieds. Mon souffle devint court, j’étais terrorisé.

- Tu n’auras pas besoin de cela, te dis-je !

Son ton, plus menaçant cette fois, m’incita sans plus attendre à montrer mes deux mains, libres.

-  Qui cherches-tu ?...

 image internet

PLUS LOIN ENCORE...après la rencontre avec le Passeur de Brume

Ses mains entamèrent alors une sorte de danse très lente. Avec élégance et rigueur, il dessina des arabesques de lumières tout autour de lui, puis soudain ses yeux sans iris se plantèrent dans les miens alors que ses lèvres psalmodiaient* (récitaient) des sortes de mantras.

- Regarde ! Murmura-t-il dans un souffle.

- Ton ami est là, juste derrière le voile de Brume...

Un dernier morceau

-   Partons. Byzance est infestée d’insurgés, dans 10 minutes ils seront plus nombreux. Ici on ne peut lutter. Notre combat est ailleurs. Je dois protéger Ïô, pour empêcher ces individus de prendre le pouvoir.

Le chevaucheur de brume s’élança à nouveau à travers les ruelles. Encore plus vite cette fois.

-  Qui est Ïô ?

-  La gardienne de l’eau de notre cité. Gardienne de vie et de mort. Je dois aller m’assurer qu'elle va bien.

En chemin, une vieille femme en haillon me bouscula et me saisit la main. En observant ma paume, elle se lança dans un flot de paroles incompréhensibles. Alors que j’essayai de me libérer de son emprise, inquiet de la distance qui me séparait d’Angus-Pihère et de Philéas, elle se mit à parler dans ma langue. Une lueur d’argent surgit dans ses pupilles.

-  Tu portes la marque de ton destin, là au creux de ta main. Ce chemin te conduira jusqu’à la cueilleuse de songes. Tu sauveras l’élu des mains des insurgés, tu es le sauveur annoncé. Cherche l’Attrapeuse de rêves. Cherche l’Attrapeuse de rêves…

Je ne pris pas le temps de réfléchir aux révélations de cette vieille folle ? Mon souci était plutôt de rattraper Angus et Philéas que je ne voyais plus. Je paniquai à l'idée de les avoir perdus. La voix de la vieille résonnait toujours en moi... « Cherche l’Attrapeuse de rêves », quand Philéas surgit devant mes yeux troublés.

-   Mais qu’est-ce que tu fais ? Tu crois que c’est le moment de flâner Solël ?

On  tenta de rattraper Angus en trois enjambées. Impossible. A croire que cet homme avait glissé sous ses pieds des roulettes.

PS : mon oeil va mieux, mais il me faut encore les lunettes de soleil tout le temps. Merci à vous tous pour vos messages.

Comments

[Milie Coquille]

Remets toi vite à l'écriture parce que là ! ! !
Bon si tu pouvais aussi te remettre aux attrapeurs de rêves parce qu'à chaque fois c'est du bonheur et puis si.....................
Bon je ne dis plus rien....
Ah si ! !
Bravo et belle journée
Milie Coquille

[daisy]

Félicitation! C'est admirable tout ce travail et ce beau texte... je suis rentrée dedans et je suis restée sur ma "faim"... Je suis sûre que ton fils va adorer!
Bonne continuation.