Sans moi
La pensée du jour : Lorsque nos bleus à l'âme sont entendus tendrement, non pas combattus, mais respectés, il est rare qu'ils s'attardent davantage. La mélancolie se soigne de baisers...
Difficile de revenir ici avant aujourd'hui. Il m'a fallu digérer, réfléchir, comprendre...pourquoi Melle Zouillette était si angoissée à l'idée de s'éloigner de ses parents...
Samedi matin, alors que les larmes étaient toujours là, plus fortes que jamais, plus terribles, après plusieurs nuits agitées de cauchemars j'ai dû me résoudre à rester avec elle. Nos valises étaient prêtes, la voiture chargée. Mais comment ne pas céder face à une enfant cramponnée à son lit et hurlant "maman ne me laisse pas j'ai peur"...refusant de s'habiller, me priant de la laisser dans notre maison et de partir à notre balade.
Peut-être n'aurais-je pas dû céder ? Mais au pied du mur j'ai échoué ne pouvant me résoudre à l'empoigner de force pour le mettre dans la voiture et mon mari ayant échoué lui aussi.
Difficile week-end...J'ai eu un peu le sentiment d'être punie. La joie n'était pas là, j'étais très en colère après elle après moi...mais le problème n'est pas pour autant résolu.
M. Doux s'en est allé rejoindre la famille vers le lac d'Annecy. Et voilà ce que j'ai raté : Randonné puis dîner sur le bateau et barbecu le lendemain. . Bon je pourrai refaire la balade un jour, mais je n'ai pas partagé ce souvenir familial heureux, mettant un peu tout le monde dans l'embarras.
De son côté Melle zouillette s'est excusée plusieurs fois, mais m'a aussi dit des méchancetés sous la colère, mais elle a dormi sans se réveiller dans la nuit de samedi à dimanche ce qu'elle n'avait plus fait depuis plusieurs jours.
Les questions sont toujours là, elles ont tournées dans ma tête tout le Week-end et il va falloir maintenant trouver de vraies solutions pour l'aider...