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26 octobre 2012

VACANCES 1

La pensée du jour : Comme une enfant, m'évader et m'inventer des mondes...

P1400947

Peindre ou écrire...Écrire ou peindre telle est ma question. Aujourd'hui c'était écrire, continuer le roman de M. Toupi, laisser en maturation bien trop longtemps pour le terminer bientôt j'espère...

Au plus courageux Bonne lecture ceci est un extrait qui hors contexte vous semblera sans doute flou. Mais tout cela suit une vraie logique je vous assure. Il y a un an j'ne était LA

CHAP 10

Dans le palais de Byzance, une drôle d’effervescence avait lieu depuis plusieurs heures. La garde rapprochée d’Ïô, la Gardienne de Vie, craignait une attaque imminente des Insurgés. Prévenus par un espion infiltré chez les rebelles, les gardes n’avaient pas pris le risque de l’évacuer. Un dispositif exceptionnel de sécurité était donc déployé sur place depuis la nuit précédente. Un groupuscule d’Aguerris avait même fait le voyage depuis Enöla, avec à leur tête l’un des plus fidèles amis d’Ïô : Angus-Pièhre de Gwendalavir, un Sensei très respecté à Byzance. 

-       Angus quel bonheur de te revoir. La Gardienne de Vie malgré les interdictions de sa garde personnelle, avait tenu à venir accueillir elle-même dans le jardin, son vieil ami à son arrivée sur Byzance. Lorsqu’elle arriva Angus s’agenouilla.

-       Majesté.

-       Angus, pour une fois laisse tomber le protocole. Redresse-toi que je te regarde.

Le Sensei, s’exécuta et enserra longuement Ïô dans ses bras avant de prendre de ses nouvelles et de celles de sa fille Milamay. Les bras enlacés l’un dans l’autre, ils s’engouffrèrent seuls, dans le promenoir du sanctuaire. Ils savaient tous deux que là ils ne seraient pas dérangés par le tumulte du palais.

-       Milamay a déjà 15 ans j’ai peine à le croire. Le temps ne s’écoulerait-il pas de la même façon ici qu’à Enöla ?

-       Peut-être Angus peut être. Dis-moi plutôt quand tu reviendras près de nous ?

-       Quand il n’y aura plus d’Aguerris à former !

-       Rien ne t’empêche d’ouvrir une école ici à Byzance.

-       C’est une proposition que je ne manquerai pas de faire au gouverneur d’Enöla. Répondit-il avec un large sourire moqueur.

-       Et toi raconte-moi ce que tu as-tu fait toutes ces années ?

-       J’ai occupé la moitié de mon temps avec mes obligations de Gardienne de Vie et l’autre moitié avec le dressage d’Ouro. Cela ne m’a pas laissée beaucoup de temps pour m’occuper de Milamay.

-       Je comprends, mais on ne fait pas toujours comme on veut. Le destin nous choisit souvent des chemins obscurs mais le soleil fini toujours par réapparaître.

-       C’est difficile pour elle d’être ma fille. Elle est à l’âge où elle devrait parcourir les champs de mer avec ses amis, mais je suis obligée de l’en empêcher pour sa sécurité. Elle est donc remontée contre moi. Ton arrivée la distraira un peu j’espère parce qu’elle passe plus de temps avec Kandalar qu’à l’école.

-       Oh, ce bon vieux Kandalar ! Il est toujours à Byzance ?

-       Il ne m’a jamais quittée lui !

Un homme accourra, essoufflé, interrompant d’un cri l’échange d’Ïô et d’Angus-Pièhre. Ïô lu sur son visage, qu’il venait de se passer quelque chose. Angus-Pièhre ne prêtait plus attention à la conversation d’Ïô et de son valet, scrutant le ciel comme s’il y cherchait un quelconque nuage.

-       Qu’y a-t-il Angus ?

-       Des cypohres viennent de pénétrer dans le passage. Pardonne moi je dois aller voir ce qu’il se passe de « l’Autre côté ».

-       Tu crois que les Insurgés sont parvenus à passer ?

-       Non je ne pense pas, mais quelque chose ne tourne pas rond. J’en ai déjà fait fuir un à mon arrivée.

-       Angus, sois prudent je t’en prie. Milamay vient encore de s’échapper, mes gardes sont à sa poursuite mais j’espère qu’elle sera de retour avant la Vague. Et en attendant, l’état d’alerte, nous oblige à matérialiser le labyrinthe autour de Byzance. Je ne voudrais pas qu’il lui arrive quelque chose, tu comprends.

-       N’ai aucune crainte Ïô, je m’occuperai de Milamay dès que j’aurai trouvé pourquoi le passage s’est ouvert.

Un épais nuage de brume envahit soudain le jardin du parc du sanctuaire et Angus-Pièhre disparu comme il était arrivé, au milieu de l’épaisse brume des songes.

 

J'y retourne bonne soirée...

 

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Commentaires
C
intéressant, cela me donne envi d'en savoir plus !?<br /> <br /> j'ai parcouru ton blog, j'aime ton univers et tes peintures ...je reviendrais !<br /> <br /> bizzzzz du Canada
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