La Dolce Vita 7 : Le Vésuve
La pensée du jour : Sur la montagne qui ne dort que d'un oeil
La première photo vient du web pour bien voir le périple de l'ascension
Le vésuve est une autre escale obligatoire de la Campanie.
Indiquée dans tous les guides touristiques, cette destination est elle aussi totalement envahie de touristes! On peut monter assez haut en voiture sur la montagne, reste ensuite une petite partie à faire à pieds avant d'arriver jusqu'au cratère (On peut rejoindre l'arrière du volcan mais pas en faire le tour- voir photo 1).
Par chance ce jour là, notre bonne étoile était avec nous. Il me fallait au moins ça pour affronter le Vésuve avec ma patte folle gainée dans une genouillère achetée le matin même car il n'était pas question pour moi de regarder partir la marmaille sans moi !
Nous sommes arrivés sur les coups des 11h30, midi. Le parking des bus était blindé, celui des voitures tout aussi plein. J'ai presque eu envie de fuir sur le moment. Mais le regard de mes enfants excités à l'idée d'escalder un volcan ne m'a pas fait hésiter longtemps.
Pris d'une idée aussi saute que folle, nous avons alors décidé de pique-niquer au sommet, ce qui sous entendait de tout transporter dans nos sacs.
Pendant la montée, plusieurs fois j'ai maudit ces satanés touristes d'être venus et mon belliqueux genoux ! J'ai pesté après l'idée saugrenue de partir s'agglutiner pour manger entassés avec eux là haut. Mais notre bonne étoile veillait...
Nous avons croisés des centaines de personnes qui descendaient par groupes entiers, comme des coulées de lave que le cratère aurait rejeté. Tous marchaient d'un pas décidé, animés sans doute par la faim. Et en arrivant en haut j'ai béni les tours opérateurs car en bons voyagistes organisés, ils avaient fait redescendre tout le monde pour déjeuner en bas :-) !
La preuve en images. Arrivés au sommet les deux tables de pique-nique vides nous tendaient les bras.
Nous avons ainsi pu profiter pleinement de cette vue sublime sur la baie de Naples, seuls au monde. Une parenthèse entre midi et deux. Car vers 14h30 la longue file indienne a repris, mais nous avions eu tout le temps d'admirer les fumerolles, la mer Capri au loin et le paysage...