La Dolce Vita 6 : Pompéi

La pensée du jour : Le plus beau "cadeau" laissé aux archéologues est sans doute Pompéi...

C’est pour Pompei que nous avions eu l’idée de ce voyage à Naples (Avec la MAke Bellisima Family). Nous avions une envie irrésistible de découvrir cet endroit. L'antiquité au programme d'histoire de nos enfants était aussi un bon moyen de leur "vendre" notre périple en Campagnie et ils rêvaient eux aussi d'y venir. Mais j’avais oublié qu’il s’agissait d’une destination très touristique !

Tout a donc commencé par une longue la file d’attente d’une centaine de mètres en accordéon pour acheter nos billets.

Malgré tout, une fois à l'intérieur on est littéralement saisi par le gigantisme de cette ville du VIe siècle avant JC. Grandes rues, ruelles, échoppes, restaurants, égouts, passage piétons tout y est. Les Romains en matière d'urbanisme avaient déjà tout inventé. 

Difficile de se repérer dans ce dédale uniforme, au milieu de ses murs de pierre dont il ne reste que la partie basse, dessinant un paysage de vagues se superposant les unes aux autres, répétées à l’infini. La Cité est en danger et il n'y a pas d'argent pour l'entretenir.

Nous avons appris par une gardienne que les millions d'euros empochés chaque année, ne vont pas à la sauvgarde du site mais bien à l'état pour entrenir l'ensemble de son patrimoine national. Une règle désolante pour Pompéi qui se meurt à petit feu. Beaucoup d'endroits sont donc fermés au public. Quel dommage.

Mon entorse au genoux, faite la veille bêtement, me gêne finalement moins que le flot de touristes incessant qui se pressent sur mes photos :-( !

On s'éloigne donc très vite des grandes artères, crachant des bus entiers de scolaires français ou de club du 3e âge, venus visiter comme nous ce jour là Pompéi . Avec les années, la cohue m'indispose ou m'effraie, je ne sais pas au juste ! J'essaie tant bien que mal de les oublier, de les effacer du paysage ou de les costumer (selon le lieu) comme au temps jadis pour rendre à la Cité, sa splendeur passée.

Quel terrible destin que celui des habitants de Pompéi, détruite en même temps qu'Herculanum lors de l'éruption du Vésuve en l'an 79 ap JC. Personne ne peut rester insensible aux statues des pétrifiés.

Une couche de cendre volcanique, a emprisonné les corps de ces hommes et femmes. En durcissant avec le temps, la cendre refroidit a conservé leurs empreintes. Les corps sont devenus poussière et ont laissé dans la roche (cendre solidifiée) un vide, une poche sculptée comme une empreinte avant moulage. Au 17e siècle, les premiers archéologues qui les ont découverts, ont donc coulé du plâtre dans ces poches vides, laissant apparaître les détails horribles de leur souffrance. On les appelle les pétrifiés de Pompéi.

Leurs postures, leurs vêtements, leurs expressions sont intactes, rendant vivante la souffrance qu'ils ont dû endurer. Beaucoup de ces statues sont au Musée de Naples. Nous n'avons pas eu le temps de faire, il nous faudra revenir.

A suivre...

Comments

[Bénédicte]

Quelle chance ont tes enfants!

Pour la foule je te comprends... :/ et tout comme toi, je trouve désolant de ne pas préserver ce genre d'endroit, de telles merveilles de l'Histoire